Quels sont les droits et les aides destinés aux aidants familiaux ?

Parfois, une personne peut avoir besoin d’aide en raison d’une maladie, d’un âge avancé ou d’un handicap. Ce sont presque toujours les parents qui agissent pour aider leurs proches. Les aidants familiaux sont des personnes qui sont proches de la personne dépendante ou handicapée et qui l’aident, partiellement ou totalement, dans les activités de la vie quotidienne. L’aidant peut exercer cette activité en parallèle de sa profession, il s’agit alors d’un aidant salarié.

 

Qu’est-ce qu’un aidant et comment disposer du statut d’aidant familial ?

 

Depuis l’entrée en vigueur de la loi sur l’adaptation à une société vieillissante le 1er janvier 2016, le rôle des aidants est reconnu par l’État. Comment faire la distinction entre les aidants et les membres de la famille qui apportent occasionnellement une aide à des parents ou à des amis ? Un aidant est un membre de la famille, un ami ou un voisin qui aide régulièrement une personne dans le besoin. Cette dernière éprouve d’importantes difficultés dans la vie et n’est plus en mesure d’accomplir de manière autonome les principales activités de la vie quotidienne. Cela s’applique quel que soit l’âge de l’aidant, des jeunes enfants aux personnes âgées, ainsi qu’aux personnes souffrant d’une maladie chronique ou d’un handicap.

 

Amelis, prestataire d’aide à domicile

 

Afin de trouver un aide à domicile fiable pour conserver un cadre de vie sain, contactez la société Amelis. Cette dernière intervient en mode prestataire, ce qui comporte des avantages pour la famille et le bénéficiaire. Toutes ses auxiliaires de vie sont salariées. L’entreprise assure toutes les démarches administratives et assume les responsabilités d’employeur. Les auxiliaires de vie chez Amelis assurent un ensemble de prestations à domicile pour personnes âgées ou en situation de handicap. Pour en savoir plus à ce sujet, consultez le guide sur les aidants familiaux.

 

Devenir aidant sans contrat de travail

 

Dans certaines conditions, les aidants familiaux peuvent ne pas être employés et recevoir un salaire. L’aidant bénéficie donc d’une compensation financière, par exemple, la prestation de compensation du handicap (PCH). Dans ce cas, il n’y a pas de contrat de travail entre l’aidant familial et la personne âgée et aucune cotisation patronale n’est due. Il convient toutefois de noter que, contrairement aux salariés, les aidants n’ont pas de droits en matière de sécurité sociale.

 

Comment devenir un aidant familial salarié en emploi direct ?

 

Pour devenir aidant en emploi direct, il faut suivre certaines procédures. Vous trouverez ici des informations sur la manière d’être reconnu en tant qu’aidant.

 

Déclarer la personne aidée comme employeur

Cette démarche s’effectue auprès de l’URSSAF, où vous pouvez remplir un formulaire en ligne sur Cesu.urssaf.fr. La personne concernée reçoit immédiatement un numéro d’enregistrement, un identifiant et un mot de passe pour effectuer ses déclarations mensuelles.

 

Déclarer la personne aidante

Les aidants se déclarent également sur le site Web du CESU en tant qu’aidants familiaux. Il s’agit d’une déclaration d’emploi. Ils doivent également se faire connaître auprès de service de l’APA.

 

Déclaration de salaire

Les employeurs privés doivent déclarer le nombre d’heures travaillées et le salaire horaire net chaque mois sur le site Web CESU. Les cotisations de la sécurité sociale et les contributions de l’employeur sont ajoutées par l’URSSAF et déduites directement du compte de l’employeur. Les personnes en perte d’autonomie payent par chèques CESU leur aidant familial. Ce dernier, après avoir encaissé les chèques CESU reçoit sa paie dans les 15 jours suivants.

 

Paiement par tiers du CESU

Cette solution permet aux employeurs individuels de verser le montant de l’APA directement en CESU. De cette façon, l’URSSAF ne retiendra elle-même que le montant qui excède le montant payé. Les bénéficiaires de la PCH (prestation de compensation du handicap) peuvent également employer et rémunérer des aidants familiaux. Toutefois, l’aidant familial ne doit pas être retraité ou ne doit pas avoir un emploi à temps plein.

 

Quels sont les droits aidants familiaux ?

 

Depuis la mise en œuvre de la loi sur l’adaptation à une société vieillissante (ASV) en 2016, les mesures visant à favoriser le maintien à domicile des personnes âgées ont été renforcées. Cela inclut la reconnaissance du statut des aidants familiaux et la jouissance des droits liés à leur rôle. En outre, le gouvernement a mis en place divers régimes de soutien financier pour les aidants informels.

 

L’aide au répit

La charge quotidienne des tâches de soins peut conduire à l’épuisement. Pour prévenir ce dernier, il existe différentes solutions, tant pour vous que pour la personne dont vous vous occupez. Le droit au répit des aidants familiaux prend la forme d’un soutien financier pour les aidants familiaux qui bénéficient de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA). Ce montant est ajouté en cas de dépassement du plafond de l’APA, jusqu’à un maximum de 510,26 euros. Les aides au répit servent à financer :

  • les soins de jour et de nuit pour les personnes dépendante ;
  • un séjour temporaire dans une institution ou un foyer agréé ;
  • un soutien spécialisé à domicile.

Le congé pour raisons familiales

Ce congé permet aux aidants familiaux d’interrompre temporairement leurs activités professionnelles pour s’occuper d’un parent ou membre de la famille en perte d’autonomie. Sauf cas particuliers, le congé familial peut durer jusqu’à trois mois et être prolongé jusqu’à un an au cours de la carrière de l’aidant familial. Ce congé n’est pas rémunéré par l’employeur, mais donne droit à une indemnité journalière (AJPA) pour l’aidant familial. Cette aide s’élève à 58,59 euros par jour ou 29,30 euros par demi-journée et compense une partie du salaire qui n’est pas versé pendant le congé. Toutefois, elle est limitée à 22 jours par mois.

Facebook
Twitter
LinkedIn